Dans une déclaration ferme, Claude Joseph, leader du parti Engagés pour le développement (EDE), a vivement critiqué la destitution du Premier ministre Garry Conille, qualifiant cette décision de « coup d’État contre l’Accord du 3 avril ».
Sur les ondes de Radio Magik 9, il a dénoncé l’intervention du Conseil présidentiel de transition (CPT) et l’a qualifiée de violation flagrante des lois haïtiennes, aggravant ainsi la crise politique déjà profonde qui secoue le pays.
Le renvoi de Garry Conille, survenu dans un contexte de tensions politiques, a fait l’objet de nombreuses controverses, Claude Joseph y voyant une atteinte directe à l’accord de coopération signé le 3 avril entre les principaux acteurs politiques. L’ancien Premier ministre, selon Joseph, n’aurait pas dû être évincé sans que l’Organe de contrôle de l’action gouvernementale (OCAG) soit impliqué dans le processus, un manquement qui rend, selon lui, la décision du CPT non seulement illégale, mais aussi arbitraire.
En s’exprimant sur les ondes, Claude Joseph a souligné qu’avec ce renvoi, la situation politique du pays se dirigeait vers un point de non-retour. Il a également mis en garde contre le prolongement du mandat du Conseil présidentiel de transition, un scénario qu’il estime non seulement contraire aux engagements politiques précédemment pris, mais qui rendrait l’organisation d’élections libres et démocratiques de plus en plus improbable.
Rédaction Kominotek News