Une vidéo, devenue virale sur les réseaux sociaux, montre une scène particulièrement troublante : des individus lourdement armés ont organisé des funérailles pour un policier, dont l’identité pourrait correspondre à un agent de l’unité Polifront, porté disparu depuis l’attaque perpétrée à Kenscoff dans la nuit du 11 au 12 avril. Cette attaque, attribuée à la coalition criminelle « Viv Ansanm », a également blessé plusieurs policiers.
Kenscoff, 16 avril 2025 — Lors de cette cérémonie funèbre simulée, le corps du policier, encore vêtu de son uniforme, était placé dans un cercueil blanc posé sur deux chaises. Un drapeau national ainsi que son arme de service étaient déposés sur le cercueil, tandis qu’une plante décorative était disposée à ses pieds. En arrière-plan, des fanfares jouaient, et l’on pouvait apercevoir le chef de gang de Kenscoff, vêtu d’une veste, assistant à cette scène. Ce simulacre, à la fois choquant et irrespectueux, a profondément heurté l’opinion publique.
Ce geste constitue une grave offense envers l’institution policière, déjà ébranlée par la perte de ses agents. Il met également en lumière la montée en puissance des groupes armés, qui défient ouvertement les autorités étatiques sans craigner de représailles. Dans les zones qu’ils contrôlent, ces gangs imposent leur loi et mettent en scène des actes provocateurs pour asseoir leur domination.
En parallèle, ce mercredi 16 avril 2025, toutes les unités de sécurité nationale ont été déployées pour dissuader les citoyens de manifester dans les rues de la capitale. Ces derniers avaient prévu une marche pacifique pour réclamer le retour à la sécurité, dans un pays confronté à une crise sans précédent.
La nation traverse une période de grande instabilité. Cette situation alarmante soulève de sérieuses questions quant à la capacité de l’État à reprendre le contrôle et à garantir la sécurité de ses citoyens face à la recrudescence des violences perpétrées par les gangs.
Rédaction Kominotek NEWS