La Digicel, leader du marché de la téléphonie mobile en Haïti, se retrouve au cœur d’une controverse majeure alors qu’une panne généralisée affecte des milliers de ses utilisateurs. L’origine de cette panne semble être liée à une dette impayée de plus de 2,5 millions de dollars US, que la compagnie doit au propriétaire de l’hôtel Kaliko Beach, Emmanuel Paret.
Depuis 2019, Digicel doit une somme importante à M. Paret pour l’utilisation de sa propriété à Arcahaie, où est acheminé un câble international à fibre optique essentiel pour le fonctionnement des services de télécommunication dans le pays. Ce câble, transporté par un sous-marin, est crucial pour la connectivité de la compagnie. Cependant, malgré les multiples tentatives de règlement, la dette reste impayée.
Dans une lettre publique adressée aux Haïtiens, Emmanuel Paret a souligné que cette dette, bien que significative, est relativement modeste comparée aux bénéfices annuels de Digicel. En raison de ce différend financier, M. Paret a décidé de refuser l’accès aux techniciens de la Digicel pour la réparation du câble endommagé. Cette décision a exacerbé les difficultés pour les utilisateurs de la compagnie, qui subissent maintenant les conséquences d’une interruption prolongée de service.
Les utilisateurs affectés par cette panne généralisée expriment leur frustration face à l’impact sur leurs communications et leurs activités quotidiennes. Le gouvernement et les autorités locales sont appelés à intervenir pour résoudre cette crise et trouver une solution rapide afin de rétablir le service et garantir la connectivité nécessaire à la population.
Les négociations entre les parties concernées sont désormais cruciales pour rétablir la situation et assurer le retour à la normale des services de téléphonie mobile dans le pays.
Rédaction Kominotek News