Une nouvelle tragédie endeuille l’État de Zamfara, au nord-ouest du Nigeria. Dans la nuit du jeudi 24 avril, des hommes lourdement armés ont attaqué un site minier, causant la mort d’au moins 26 personnes. Ce drame s’inscrit dans un contexte de violences récurrentes dans cette région riche en ressources naturelles.
Selon des informations recueillies sur place, l’attaque s’est produite aux environs de minuit alors que des travailleurs exploitaient le site d’extraction d’or. Les assaillants, équipés d’armes lourdes, ont fait irruption sur le site et ont ouvert le feu sur les mineurs, semant la panique et la désolation.
Yahaya Adamu Gobirawa, un responsable du syndicat local des mineurs, a déclaré à l’Agence France-Presse (AFP) que les auteurs de l’attaque s’opposaient à l’exploitation de la mine. Selon ses propos, « les assaillants ont attaqué le site parce qu’ils ne voulaient pas que les gens continuent d’exploiter la mine », laissant entendre que des tensions locales autour de l’exploitation minière pourraient avoir motivé cette action meurtrière.
Depuis plusieurs années, l’État de Zamfara est le théâtre de violences répétées attribuées à des groupes armés communément appelés « bandits ». Ces groupes s’attaquent aux civils, aux agriculteurs et aux travailleurs des sites miniers, contribuant à une instabilité chronique. Malgré les efforts des autorités nigérianes pour rétablir l’ordre, l’insécurité continue d’affecter profondément l’activité économique et la vie quotidienne dans cette région.
Cette attaque meurtrière illustre une fois de plus la gravité de la crise sécuritaire qui secoue le nord-ouest du Nigeria. Tandis que les familles endeuillées pleurent leurs proches, l’urgence d’une réponse efficace du gouvernement pour restaurer la paix et sécuriser les zones à risque se fait de plus en plus pressante.
Rédaction Kominotek NEWS