Plusieurs organisations féministes et de défense des droits des femmes ont apporté leur soutien à la nomination de Marjory Michel, ancienne ministre, au Conseil présidentiel de transition (CPT). Cette nomination fait suite au remplacement de Dr Louis Gérald Gilles, qui a récemment été mêlé à un scandale de corruption à la Banque nationale de crédit (BNC), conformément à l’accord signé le 21 décembre.
Ces organisations, qui militent pour l’égalité des sexes, l’inclusion et la justice sociale, ont salué le choix de Marjory Michel tout en exprimant des préoccupations quant à la faible représentation féminine au sein du CPT. Elles pointent du doigt le fait qu’une seule femme, sans droit de vote, siège parmi les neuf membres du Conseil, ce qui, selon elles, perpétue les inégalités de genre et prive le Conseil d’une perspective importante pour ses décisions.
Dans un communiqué diffusé ce mercredi, elles ont souligné l’importance de respecter le quota de 30 % de représentation féminine dans les instances décisionnelles, comme stipulé par la Constitution amendée et les conventions internationales ratifiées par Haïti, dont la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes. La présence d’une seule femme sans droit de vote au CPT est considérée comme une violation manifeste de ces engagements.
Les organisations ont accueilli positivement la nomination de Marjory Michel, affiliée au secteur démocratique et populaire (SDP), et ont appelé les signataires de l’accord du 21 décembre à confirmer publiquement sa nomination. Elles soulignent que la parité et l’inclusion des femmes dans les postes de haute responsabilité sont cruciales pour garantir des décisions qui reflètent les besoins de l’ensemble de la société haïtienne.
Rédaction Kominotek News