Le 2 septembre 2024, le parquet vénézuélien a émis un mandat d’arrêt contre Edmundo Gonzalez, un candidat de l’opposition qui revendique la victoire à l’élection présidentielle du 28 juillet dernier. Cette décision intervient après que Gonzalez ait ignoré à plusieurs reprises les convocations de la justice. Accusé de « désobéissance », de « conspiration » et de « sabotage », Gonzalez se trouve désormais sous le coup d’une mesure d’incarcération qui pourrait aggraver la crise politique déjà profonde au Venezuela.
Selon les autorités vénézuéliennes, Edmundo Gonzalez aurait enfreint la loi en contestant les résultats électoraux et en appelant à des actions qui pourraient être considérées comme perturbatrices pour l’ordre public. Les accusations de « désobéissance » et de « conspiration » se réfèrent à son refus de se conformer aux procédures judiciaires mises en place pour enquêter sur ses revendications. Le « sabotage » concerne les allégations selon lesquelles ses actions auraient eu pour but de perturber le fonctionnement normal des institutions étatiques.
Le parquet affirme avoir obtenu « l’ordre d’arrestation pour de graves » crimes de la part d’un tribunal compétent en terrorisme, selon un communiqué diffusé sur les réseaux sociaux. Les autorités ont demandé cette ordonnance après qu’Edmundo Gonzalez ne se soit pas présenté trois fois de suite pour répondre aux questions des procureurs. Edmundo Gonzalez, âgé de 75 ans, n’est pas apparu en public depuis le lendemain de l’élection.
Le refus répété de Gonzalez de répondre aux convocations judiciaires a entraîné une réaction ferme des autorités, qui voient dans son comportement une tentative délibérée de défier leur autorité et de miner le processus judiciaire.
Rédaction Kominotek News