Une Requête Officielle Exige le Retrait des Conseillers Présidentiels Accusés de Corruption
Deux signataires de l’accord du 3 avril 2024, le Bureau de Suivi de l’Accord de Montana et le Collectif du 30 janvier, ont adressé une lettre à Edgard Leblanc, président du Conseil Présidentiel de Transition, pour exiger des mesures contre les conseillers présidentiels Louis Gérald Gilles, Smith Augustin et Emmanuel Vertilaire.
Les deux groupes réclament le retrait immédiat des conseillers concernés afin de préserver l’intégrité du Conseil Présidentiel de Transition (CPT). Ils appellent également à l’ouverture d’une enquête exhaustive pour éviter d’autres abus et pour sanctionner les coupables. Un audit général de l’administration publique et un examen approfondi de l’accord du 3 avril 2024 sont aussi demandés.
Les signataires expriment leur préoccupation face aux récentes accusations de tentative de corruption, confirmées par une lettre du Président du Conseil d’Administration de la BNC et une plainte auprès de l’ULCC. Ils dénoncent le silence des autres membres du CPT et du gouvernement, estimant qu’il est inacceptable que les autorités ne réagissent pas face à ces accusations graves.
Montana et le Collectif du 30 janvier insistent sur la nécessité d’une réaction appropriée de la part des autres membres du CPT et du Chef du Gouvernement. Selon eux, l’absence de mesures strictes compromet la crédibilité de l’Exécutif de Transition et entrave le processus de transition politique.
Ils exigent également que des mesures soient mises en place pour assurer la réalisation des grands chantiers de la transition, tels que la formation d’un gouvernement d’union nationale, la création d’organes de contrôle, et la mise en place d’un Conseil Electoral Provisoire crédible. Ces initiatives sont perçues comme essentielles pour restaurer la confiance du peuple haïtien et garantir la réussite de la transition.
Rédaction Kominotek News