Une Maladie Mystérieuse Tue en Moins de 48 Heures et Fait Près d’une Centaine de Victimes.
Une maladie inconnue, capable d’entraîner la mort en moins de 48 heures après l’apparition des premiers symptômes, a causé au moins 53 décès en l’espace d’un mois en République démocratique du Congo (RDC), selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Dans un rapport publié par le bureau africain de l’OMS, les experts indiquent que l’origine exacte de cette épidémie reste indéterminée. Les analyses ont déjà exclu une infection liée au virus Ebola ou à la maladie de Marburg, ce qui soulève des inquiétudes concernant la possibilité d’une infection particulièrement agressive ou d’une exposition à un agent toxique.
L’OMS alerte sur la rapidité avec laquelle cette maladie évolue. Près de la moitié des décès enregistrés surviennent en moins de deux jours après les premiers signes. Parmi les symptômes observés figurent une forte fièvre, des maux de tête intenses, des diarrhées sévères, une grande fatigue, suivis de manifestations hémorragiques avant le décès des patients.
L’enquête initiale indique que l’épidémie aurait débuté après le décès de trois enfants de moins de cinq ans dans le village de Boloko, entre le 10 et le 13 janvier 2025. Ces enfants auraient présenté des symptômes similaires avant de succomber rapidement.
Selon les informations recueillies, les enfants décédés auraient consommé la carcasse d’une chauve-souris avant de tomber malades. Cette hypothèse est actuellement étudiée par les autorités sanitaires afin de déterminer si la source de l’infection provient de la faune locale.
À la date du 15 février 2025, 431 cas suspects ont été recensés dans deux zones touchées, avec un bilan de 53 morts.
Face à la gravité de la situation, les autorités congolaises, en collaboration avec l’OMS, mènent des investigations approfondies pour identifier l’agent responsable et mettre en place un plan d’action sanitaire. Les experts craignent une propagation si des mesures rapides ne sont pas adoptées.
Les efforts se concentrent désormais sur la surveillance des nouveaux cas, la sensibilisation des communautés locales et l’isolement des patients présentant des symptômes afin de limiter la propagation de cette maladie inexpliquée.
Rédaction Kominotek News