Programme Biden, exellente nouvelle : Les Migrants d’Haïti, de Cuba, du Nicaragua et du Venezuela temporairement soulagés
Une juge fédérale américaine a suspendu la décision de l’administration Trump de mettre fin au programme humanitaire instauré sous la présidence de Joe Biden. Cette mesure offre un répit temporaire à des centaines de milliers de migrants menacés d’expulsion.
Le jeudi 10 avril 2025, la juge Indira Talwani, siégeant au tribunal fédéral du Massachusetts, a statué en faveur des plaignants dans une affaire opposant plusieurs groupes de défense des droits des migrants à l’administration Trump. L’enjeu : empêcher la révocation du statut humanitaire dont bénéficient plus de 500 000 migrants, originaires notamment d’Haïti, du Nicaragua, de Cuba et du Venezuela.
La juge a suspendu la date butoir fixée au 24 avril 2025 par l’administration Trump, qui aurait marqué la fin de la protection temporaire accordée à ces ressortissants.
Lors de l’audience, l’avocat du gouvernement fédéral n’a pas été en mesure de justifier la légalité de la décision du Département de la Sécurité intérieure (DHS), ce qui a renforcé la position des avocats représentant les migrants. La juge Talwani a souligné que les bénéficiaires du programme étaient entrés légalement sur le territoire américain et qu’aucune infraction ne leur était reprochée, ce qui rendait leur expulsion injustifiée.
La suspension temporaire de la décision offre un sursis crucial aux migrants concernés. Le programme humanitaire, mis en place par l’administration Biden, permet à ces personnes de vivre et de travailler légalement aux États-Unis. Pour les familles bénéficiant de ce statut, la décision de la juge Talwani est perçue comme un espoir de stabilité au milieu d’un contexte politique incertain.
Cette décision judiciaire remet en question la volonté de l’administration Trump de revenir sur certaines mesures migratoires prises par son successeur. En attendant l’issue du procès, les bénéficiaires du programme humanitaire peuvent conserver leur statut et poursuivre leur vie aux États-Unis. Le débat sur la politique migratoire américaine reste toutefois loin d’être clos.
Rédaction Kominotek NEWS