Le verdict rendu par un jury de New York, condamnant Donald Trump à 34 chefs d’accusation de falsification de documents commerciaux, marque la fin d’un procès de plusieurs semaines et ouvre une nouvelle phase dans cette affaire.
Trump, devenant ainsi le premier ex-président américain reconnu coupable d’un crime grave, fait maintenant face à la possibilité d’une peine de prison avant l’élection présidentielle .
La date de sa condamnation a été fixée au 11 juillet par le juge Juan Merchan. En attendant, Trump reste en liberté sans caution, bien que ses avocats aient déjà annoncé leur intention de faire appel de sa condamnation.
La question de savoir si Trump pourrait toujours être éligible à la présidence reste en suspens. Selon les experts constitutionnels, rien dans la Constitution américaine n’interdit à un criminel condamné de se présenter à une élection présidentielle, tant qu’il remplit les critères d’âge, de citoyenneté et de résidence.
Cependant, la condamnation de Trump pourrait avoir des répercussions sur son droit de vote en Floride, où il réside actuellement. Les lois de cet État détermineront si Trump pourra voter dans les élections à venir, en fonction de sa peine éventuelle de prison.
Le verdict rendu à New York souligne les défis juridiques et politiques auxquels Trump est confronté. Sa condamnation pourrait avoir des implications sur son image publique et son avenir politique, alors que le pays observe de près l’évolution de cette affaire qui pourrait avoir de fortes répercussions sur la scène politique américaine.
Rédaction Kominotek News
