Un drame a secoué la communauté de Grand-Rivière à Saint-Louis du Sud. Deux enfants ont perdu la vie dans des circonstances tragiques après avoir été renvoyés de leur école faute de paiement des frais de scolarité. Dans la soirée du même jour, leur propre père les aurait tués, accablé par l’incapacité de payer et le désespoir.
Selon les informations rapportées par S.O.S Infos, ce geste tragique soulève une fois de plus la question du poids financier de l’éducation sur les familles haïtiennes les plus vulnérables. De nombreux parents peinent à subvenir aux besoins de leurs enfants, cette affaire met en lumière la détresse extrême qui peut pousser certains à commettre l’irréparable.
Ce père, submergé par la misère, a commis l’irréparable en ôtant la vie à ceux qu’il aurait dû protéger. Quelle que soit la détresse, il existait d’autres alternatives pour subvenir aux besoins de ses enfants, chercher du soutien ou de l’aide, plutôt que de leur infliger un sort aussi pénible.
Plus qu’un crime, c’est le cri d’une détresse ignorée, qui aurait pu être évitée avec un meilleur accompagnement social et éducatif. L’accès à l’éducation ne devrait jamais devenir un fardeau insurmontable au point de conduire à des actes de barbarie .
Rédaction Kominotek News
