Le mercredi 9 avril 2025, le Collège Saint François d’Assise, un établissement éducatif dirigé par une congrégation religieuse, a été la cible d’un acte de violence grave. Selon les informations recueillies, des membres du gang « Viv Ansanm » ont délibérément incendié l’école aux environs de 15h06, causant d’importants dégâts matériels.
L’établissement scolaire, administré par des sœurs, n’a pu être défendu à temps par les forces de l’ordre. Cette attaque s’inscrit dans une série d’agressions récentes menées contre des infrastructures éducatives dans la région. Ces actes de vandalisme soulignent la détérioration continue du climat sécuritaire et la vulnérabilité croissante des institutions civiles face aux groupes armés.
Malgré les alertes et la montée des violences, les autorités locales n’ont pas été en mesure d’intervenir efficacement pour empêcher cette attaque. L’incident soulève à nouveau des interrogations sur la capacité de l’État à protéger les citoyens et les structures essentielles, telles que les écoles et les lieux de culte, dans les zones sous tension.
L’incendie du Collège Saint François d’Assise vient renforcer un sentiment de peur et d’abandon parmi la population locale. Les établissements scolaires, souvent perçus comme des espaces de refuge et de formation, deviennent désormais des cibles dans un contexte où l’insécurité s’étend de manière inquiétante.
Alors que les attaques se multiplient, l’urgence de réponses concrètes et coordonnées de la part des autorités se fait plus pressante. La destruction d’institutions éducatives par des gangs armés constitue non seulement une menace pour la sécurité immédiate, mais aussi un frein au droit fondamental à l’éducation dans le pays.
Rédaction Kominotek NEWS
