Scandale BNC : Leslie Voltaire sous pression américaine pour évincer les trois conseillers corrompus
Deux semaines après la révocation de Garry Conille et la nomination d’Alix Didier Fils-Aimé à la tête du gouvernement haïtien, le scandale impliquant trois conseillers-présidents du Conseil présidentiel refait surface avec force. Lors d’une rencontre informelle tenue au Kinam, le président Leslie Voltaire aurait exprimé son impatience face à l’inaction, lançant un avertissement clair : « Il faut faire quelque chose. »
Selon des sources proches du dossier, le président du Conseil Présidentiel de Transition(CPT) aurait donné aux conseillers concernés jusqu’au 30 novembre pour clarifier leur situation. Trois solutions seraient envisagées :
- La signature volontaire d’une résolution actant leur mise à l’écart, avec leur consentement.
- Un vote des membres restants pour modifier le quorum requis, permettant d’isoler les conseillers incriminés.
- La démission volontaire des conseillers concernés, qui céderaient leurs droits de vote aux autres membres du Conseil.
Ces propositions visent à débloquer un fonctionnement institutionnel paralysé par les accusations de corruption pesant sur ces trois figures.
Le déjeuner tenu au Kinam, où cette question a été abordée, marque un tournant dans les efforts pour rétablir la crédibilité du Conseil présidentiel. Selon le directeur exécutif du RNDDH, Pierre Espérance, les États-Unis font pression sur le président du CPT, Leslie Voltaire, pour écarter les trois Conseillers-Présidentiels impliqués dans le scandale de corruption de la Banque Nationale de Crédit (BNC).
Pour l’heure, les trois conseillers incriminés n’ont pas officiellement réagi à cet ultimatum. Toutefois, plusieurs acteurs politiques et organisations de la société civile appellent à leur destitution au sein du conseil.
Rédaction Kominotek News