Des rumeurs persistantes sur la révocation imminente du directeur général de la Police Nationale d’Haïti (PNH), Normil Rameau, alimentent la tension à Port-au-Prince. Des policiers mécontents de cette décision potentielle menacent de recourir à la violence et certains n’hésitent pas à évoquer un « coup de force », exacerbant la situation chaotique du pays.
Le 3 janvier 2025, la Primature a tenu une réunion du Conseil Supérieur de la Police Nationale d’Haïti (CSPN) présidée par le Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé. Lors de cette rencontre, il a salué les efforts de la PNH, notamment sa gestion des festivités de fin d’année, et exprimé son soutien à l’institution. Cependant, en dépit de ces flatteries publiques, des informations circulant sur les réseaux sociaux suggèrent que le Premier ministre pourrait envisager la révocation de Normil Rameau. Ce contraste entre les louanges officielles et les rumeurs sur son départ suscite une grande inquiétude au sein de la police nationale.
Dans son discours, le Premier ministre a réaffirmé sa détermination à lutter contre les gangs armés et a insisté sur la nécessité de restaurer la sécurité, avec des mesures concrètes et une mobilisation nationale. Il a également martelé que ni les pressions, ni les menaces ne l’empêcheront de mener à bien sa mission : éradiquer l’insécurité et garantir un environnement stable pour les Haïtiens.
En conclusion, bien que le Premier ministre se montre publicement favorable à la PNH et à ses efforts, les rumeurs sur la révocation de Normil Rameau persistent, alimentant une certaine méfiance au sein des forces de l’ordre. Les flatteries de Fils-Aimé, bien qu’elles puissent apaiser temporairement les tensions, ne masquent pas les divergences profondes qui existent entre le gouvernement et la police nationale. Il reste à voir si ces éloges seront suivis d’actions concrètes ou si la révocation de Rameau, annoncée en coulisses, se réalisera .
Rédaction Kominotek News
