Rebondissement dans l’affaire Kaliko Beach et Digicel : M. Paret lance un nouvel ultimatum à Digicel
Le Kaliko Beach Club, une propriété du groupe Paret Hospitality, a lancé un ultimatum à l’opérateur téléphonique Digicel, lui accordant 30 jours pour retirer ses câbles de fibre optique de ses locaux. Ce dernier est qualifié d’“irrégularité fâcheuse” par Kaliko Beach, qui soutient que cette installation nuit à son bon fonctionnement. Toutes les tentatives de résoudre la situation à l’amiable, depuis l’accord de 2020, ont échoué.
L’origine du conflit remonte à un accord conclu en 2020, qui autorisait initialement l’installation des câbles. Cependant, Kaliko Beach estime que l’impact sur ses activités est désormais plus préjudiciable que prévu, et que les conditions de l’accord ne sont plus respectées. Face à l’absence de réponses satisfaisantes de la part de Digicel, l’entreprise a averti qu’elle envisagerait des poursuites judiciaires si le délai n’était pas respecté.
Récemment, le réseau de Digicel a subi une panne liée à un câble sous-marin international, ce qui a également affecté les opérations de la société. De plus, les responsables de Paret Hospitality ont refusé d’autoriser les techniciens de Digicel à accéder à leur propriété pour effectuer des réparations sur le câble, invoquant une créance de 2,5 millions de dollars due par l’opérateur.
Dans une lettre ouverte, M. Paret a exprimé son incapacité à continuer à soutenir les opérations de Digicel sans recevoir la compensation qu’il estime légitime, précisant que ses avocats travaillent activement pour faire respecter ses droits via des actions judiciaires.
Ce conflit met en lumière les tensions entre les besoins des entreprises de télécommunications et les droits des propriétaires fonciers. La résolution de cette affaire pourrait avoir des implications importantes pour les deux parties et créer un précédent pour des cas similaires à l’avenir.
Rédaction Kominotek News
