Martine Moïse, ancienne Première dame d’Haïti, a exprimé sa préoccupation face à l’installation du Conseil présidentiel de transition. Dans un message diffusé le mercredi 1er mai 2024 sur les réseaux sociaux, elle a critiqué le caractère opaque et unilatéral de ces démarches, déplorant le manque de consultation de la majorité de la population haïtienne, principale victime de la crise politique en cours.
Elle a admis avoir pris acte de ces actions, mais a exprimé son scepticisme quant à leur efficacité, soulignant que de telles démarches n’ont jamais abouti par le passé. Elle a insisté sur le besoin urgent de transparence et de légitimité dans le processus de transition en Haïti.
Martine Moïse a également appelé à la justice sociale pour le peuple haïtien, espérant que le nouveau conseil pourra répondre à ses besoins et aspirations. Elle a néanmoins rappelé la tragédie personnelle qu’elle a vécue avec l’assassinat de son mari, l’ancien président Jovenel Moïse, et a réclamé justice pour lui.
Elle a interpelé les membres du Conseil présidentiel sur le sort de son mari, rappelant son assassinat et soulignant le besoin de justice. Son appel résonne comme un cri de détresse dans un contexte où l’impunité semble prévaloir.
Martine Moïse met en lumière les défis persistants auxquels est confrontée la nation haïtienne et souligne l’importance de faire la lumière sur l’assassinat de Jovenel Moïse ainsi que sur d’autres crimes impunis.
Rédaction Kominotek News
