Les bénéficiaires du programme Parole, mis en place sous l’administration Biden, peuvent respirer un peu mieux. Ce lundi 14 avril, la juge fédérale du Massachusetts, Indira Talwani, a rendu une décision importante en suspendant temporairement la procédure de révocation du statut juridique de quelque 532 000 immigrés en provenance d’Haïti, de Cuba, du Nicaragua et du Venezuela. Cette suspension est en vigueur jusqu’à un examen plus approfondi de l’affaire.
Cette décision intervient suite à une action en justice intentée contre l’administration Trump. Celle-ci avait fixé un délai butoir au 24 avril pour mettre fin définitivement au statut juridique et aux permis de travail de ces ressortissants, qui étaient arrivés légalement aux États-Unis dans le cadre d’un programme de libération conditionnelle humanitaire.
Le tribunal du Massachusetts a estimé que la révocation en masse des autorisations de séjour et de travail, sans examen individuel, pourrait être contraire à la loi. Par conséquent, il a décidé de suspendre temporairement la décision du Département de la Sécurité Intérieure (DHS) concernant ces bénéficiaires. L’affaire reste donc pendante en attendant un examen plus détaillé.
Selon l’ordonnance du tribunal, la résiliation des programmes de “parole” pour les Cubains, Haïtiens, Nicaraguayens et Vénézuéliens, publiée au *Federal Register* le 25 mars 2025, est suspendue sine die. Cette suspension concerne spécifiquement la révocation automatique, sans examen au cas par cas, du statut de “parole” et de l’autorisation de travail des bénéficiaires, avant la date limite initialement prévue.
En outre, le tribunal a suspendu toutes les notifications individuelles envoyées via les comptes en ligne du USCIS (Service des Citoyennetés et des Immigrations des États-Unis), informant ces ressortissants de la révocation de leur “parole” sans examen personnalisé. Cette suspension reste également en vigueur jusqu’à nouvel ordre.
Cette décision judiciaire offre un répit temporaire à ces immigrés, leur permettant de maintenir leur statut légal et leur droit à travailler aux États-Unis, dans l’attente d’un examen plus approfondi de leur situation.
Rédaction Kominotek NEWS