Les violences des gangs armés ont engendré des déplacements massifs de population. Selon un rapport de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), 4 201 personnes ont été contraintes de quitter leur domicile à Port-au-Prince, Delmas et Tabarre depuis les attaques qui ont débuté le jeudi 17 octobre 2024.
Le quartier de Solino, à Port-au-Prince, ainsi que plusieurs zones de Delmas et Tabarre, ont été particulièrement affectés par ces violences. L’OIM précise que parmi les déplacés, 3 487 ont fui les violences dans la capitale haïtienne et Delmas, tandis que 714 personnes ont été recensées à Tabarre, tentant d’échapper aux assauts des gangs armés.
Ces déplacements massifs reflètent l’ampleur de la crise sécuritaire à laquelle fait face Haïti. Les autorités locales, en partenariat avec des organisations humanitaires, tentent de répondre aux besoins urgents des déplacés, notamment en matière de nourriture, d’abris et de protection. Cependant, les ressources disponibles demeurent insuffisantes pour faire face à l’urgence humanitaire.
Rédaction Kominotek News
