Participer aux Jeux olympiques est un rêve que Philippe Metellus chérissait depuis des années. Il explique la difficulté de concilier son rêve olympique avec sa vie au Canada, où il réside depuis plusieurs années et occupe un emploi de comptable. S’entraîner tout en travaillant pour financer ses compétitions est un défi constant.
Pour les autres sportifs haïtiens restés au pays, s’entraîner dans un contexte de violence perpétrée par les gangs est une épreuve. Ils font de leur mieux avec les moyens disponibles. Ernst Laraque, ancien athlète devenu coach, se souvient des moments où tous les entraînements de judo s’étaient arrêtés avant de reprendre graduellement dans des conditions difficiles.
Philippe Metellus est honoré de concourir sous les couleurs d’Haïti et exprime la fierté d’être Haïtien, tout en souhaitant que la situation dans le pays s’améliore pour que tous puissent y vivre en paix.
La délégation haïtienne compte sept athlètes, dont Cédrick Belony-Dulièpre, un boxeur né au Canada qui concourt dans la catégorie des moins de 80 kg pour Haïti, le pays d’origine de sa famille. Il souhaite redonner de l’espoir à Haïti, estimant que le pays mérite une victoire en ce moment. Son parcours a été marqué par des défis personnels, comme un souffle au cœur durant son enfance, mais la boxe l’a aidé à surmonter ces obstacles et à devenir un olympien.
Devenir olympien est un rêve chéri par beaucoup de nos compatriotes du pays et de la diaspora. Dans un contexte particulier où tout va mal, n’oublions pas d’encourager ces ambassadeurs qui se sont sacrifiés afin que notre drapeau flotte avec dignité aux Jeux de Paris. Un mot d’encouragement et de reconnaissance, ainsi que notre soutien inconditionnel, ne peuvent qu’aider leur noble cause.
Rédaction Kominotek News
