Les policiers kenyans déployés en Haïti dans le cadre de la Mission Multinationale de Soutien à la Sécurité (MMSSHaiti) sont vivement critiqués. En effet, ils ont refusé de s’engager aux côtés des forces de l’ordre haïtiennes lors des opérations cruciales menées aujourd’hui, vendredi 30 août 2024, par la Police Nationale d’Haïti (PNH) et l’armée haïtienne. Ces opérations visaient à déraciner les gangs criminels opérant à Bel-Air et à Bas-Delmas, des zones où l’insécurité règne depuis des mois.
Malgré l’urgence de la situation, les policiers kenyans semblent peu enclins à participer activement aux efforts de sécurité dans le pays. Leur refus d’accompagner les policiers haïtiens sur le terrain soulève des questions sur leur engagement réel et leur volonté de contribuer à la restauration de la paix en Haïti.
De nombreux observateurs haïtiens estiment que les Kényans, plutôt que de prêter main-forte à la PNH, semblent se contenter de rester en retrait, suscitant des accusations de paresse et d’inefficacité. Les attentes placées en eux étaient pourtant élevées, notamment après les promesses de soutien international pour aider à stabiliser la situation sécuritaire du pays.
Alors que les policiers haïtiens continuent de risquer leur vie pour combattre la criminalité, la frustration grandit face à l’inaction apparente des forces kenyanes. Ce manque de coopération compromet les efforts conjoints pour rétablir l’ordre et soulève des doutes quant à la réelle utilité de cette mission internationale.
Rédaction Kominotek News