Une récente attaque armée a semé le chaos dans la commune de Petite-Rivière de l’Artibonite, entraînant le déplacement de plus de 5 000 personnes. Selon un rapport récent de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), cette vague de violence, survenue entre le 23 et le 30 mai 2025, a contraint 5 113 individus, représentant 1 244 ménages, à quitter leurs foyers.
Les sections Bas Coursin I et II ont été particulièrement touchées par ces groupes armés. La majorité des déplacés a trouvé refuge dans la municipalité voisine de Dessalines. Ainsi, 73 % d’entre eux ont été accueillis par des familles d’accueil, tandis que 27 % ont été dirigés vers six sites d’hébergement, dont quatre créés spécifiquement pour répondre à cette crise.
Cette attaque s’inscrit dans un contexte de dégradation sécuritaire dans la région. Il y a moins d’un mois, plus de 16 000 personnes avaient déjà été contraintes de fuir en raison de violences similaires. Ces incidents répétés mettent en lumière l’urgence d’une intervention efficace pour stabiliser la zone.
Cependant, la Mission Multinationale d’Appui à la Sécurité (MMAS) semble lutter pour contenir la montée des activités criminelles, laissant la population dans une situation de vulnérabilité croissante. Les habitants, déjà éprouvés par les précédents conflits, subissent maintenant une nouvelle vague de déplacements, aggravant leur précarité.
Cette situation humanitaire préoccupante appelle à une action concertée et immédiate pour protéger les civils et rétablir la paix dans la région.
Rédaction Kominotek NEWS
