Le Venezuela a vivement réagi à la saisie par les États-Unis d’un avion utilisé par le président Nicolas Maduro, qualifiant cet acte de « piraterie » et de « pratique criminelle répétée ». Dans un communiqué publié lundi 2 septembre 2024, le Ministère vénézuélien des Affaires étrangères a dénoncé ce qu’il considère comme une confiscation illégale et inacceptable de l’appareil.
Selon le communiqué, les autorités américaines ont saisi le Falcon 900EX de Dassault, un jet privé utilisé par le président Maduro, alors qu’il se trouvait à Santo Domingo. Le Venezuela accuse Washington d’avoir violé les droits internationaux en procédant à cette confiscation.
Le ministre de la Justice américain, Merrick Garland, a justifié l’action en affirmant que l’avion avait été acquis illégalement pour 13 millions de dollars par l’intermédiaire d’une société-écran, puis sorti clandestinement des États-Unis. Ce transfert, effectué en République dominicaine avant d’être ramené en Floride, est présenté par les États-Unis comme une mesure visant à contrer les activités de Nicolas Maduro et de ses associés.
Cette saisie a exacerbé les tensions entre Caracas et Washington, déjà marquées par des différends politiques et économiques persistants. Le Venezuela exige la restitution immédiate de l’appareil et annonce qu’il portera cette affaire devant la communauté internationale pour faire valoir ses droits.
Rédaction Kominotek News
