Lors d’un récent discours devant une large foule,l’ancien sénateur Moïse Jean-Charles a lancé de vives critiques contre le gouvernement dirigé par le Premier ministre Garry Conille, affirmant que ce dernier est sur le point de s’effondrer. Selon lui, la mauvaise gestion du pays, marquée par la vie chère et une insécurité persistante, met en péril l’organisation des élections libres et démocratiques.
Jean-Charles a également exprimé son mécontentement concernant le manque de moyens financiers alloués au ministre désigné par son parti, Pitit Dessalines, pour mener à bien ses actions. Il a reproché au gouvernement de ne pas soutenir efficacement ce ministre dans ses fonctions, compromettant ainsi sa capacité à agir pour le bien du pays.
Le sénateur a ensuite pris la défense de trois conseillers politiques – Emmanuel Vertiliaire, Smith Augustin, et Louis Gérald Gilles – qui, selon lui, sont faussement accusés de corruption. Jean-Charles a dénoncé ces accusations comme étant infondées et a mis en garde ceux qui tentent de discréditer ces figures politiques.
Réaffirmant le soutien indéfectible de son parti, Jean-Charles a souligné que c’est sous la direction de Louis Gérald Gilles, qu’il a qualifié de « président », que les élections générales prévues pour l’année prochaine seront organisées. Selon lui, Gilles est la personne clé pour garantir que ce processus se déroule de manière juste et transparente.
Ce discours met en lumière les divisions politiques profondes qui secouent le pays, où les tensions autour de la gouvernance et de l’organisation des élections s’intensifient.
Rédaction Kominotek News