MMSS : Samuel Kaetuai, un officier kényan tué lors d’une offensive contre les gangs en Haïti.
Un officier kényan de la Mission Multinationale de Soutien à la Sécurité (MMSS) a perdu la vie après avoir été blessé lors d’une intervention menée le dimanche 23 février 2025 dans la localité de Ségur, à Savien, dans le département de l’Artibonite.
Touché par balle à la tête lors d’affrontements avec des membres du gang “Savyen”, le militaire a été évacué en urgence par hélicoptère grâce à l’équipe d’évacuation sanitaire d’El Salvador (CASEVAC). Pris en charge dans un centre hospitalier dédié aux forces internationales, il n’a malheureusement pas survécu à ses blessures, selon un communiqué officiel de la MMSS. Le porte-parole de la mission, Jack Ombaka, a déclaré que l’officier est “mort en héros”, soulignant son courage et son engagement dans la lutte contre l’insécurité en Haïti.
Le décès de Samuel Kaetuai , né en 1994 ,a des répercussions profondes au Kenya, où la nouvelle a ravivé les tensions et les inquiétudes déjà présentes avant le déploiement du premier contingent en Haïti. De nombreux Kényans avaient exprimé leur frustration sur les réseaux sociaux, dénonçant l’envoi de leurs soldats sur un territoire étranger marqué par des conflits complexes. Cette tragédie renforce ces préoccupations, alors qu’une famille kényane pleure aujourd’hui la perte d’un être cher mort loin de sa patrie, au service d’une cause internationale.
En Haïti, de nombreux citoyens expriment leur reconnaissance et leurs sympathies à la famille du soldat décédé. Ce héros, venu prêter main-forte pour restaurer la paix et la stabilité, laisse derrière lui un témoignage poignant de sacrifice et de dévouement pour le bonheur d’une nation étrangère en quête de sécurité.
Le décès de cet officier souligne les risques élevés auxquels sont confrontées les forces déployées dans le cadre de la MMSS. Malgré cette tragédie, les opérations se poursuivent dans l’objectif de restaurer la sécurité et de permettre aux habitants de retrouver une vie normale.
Rédaction Kominotek News
