La situation à Mirebalais est devenue alarmante, avec des groupes armés, dirigés par le groupe Viv Ansanm, qui intensifient leurs attaques contre la ville. Les bilans provisoires sont dramatiques : 60 membres des gangs ont été tués par balles, 15 civils ont été assassinés, et 20 personnes, dont deux policiers, ont été blessées.
Malgré la présence des forces de police nationales et d’une mission de sécurité appuyée par l’ONU, les autorités peinent à contenir l’insurrection, qui a déjà forcé des milliers de personnes à fuir. Les récits de violence se multiplient, et certains policiers expriment leur crainte que la ville ne tombe bientôt entièrement sous le contrôle des gangs.
Les tentatives pour rétablir l’ordre se heurtent à un manque de moyens et à une nette supériorité des gangs en termes d’armement et de coordination. Certains habitants, face à cette violence croissante, ont décidé de s’organiser pour défendre leurs quartiers, affirmant préférer mourir debout plutôt que de se soumettre. Cette résistance civique met en lumière la détérioration de l’autorité gouvernementale, qui semble s’effondrer progressivement.
La situation à Mirebalais rappelle celle d’autres villes qui ont connu des chutes dramatiques, soulignant l’urgence d’une intervention significative pour éviter un effondrement total. Les autorités locales et internationales sont appelées à agir rapidement pour empêcher que la ville ne sombre dans le chaos et la violence généralisée.
Rédaction Kominotek NEWS
