Massacre meurtrier : une vengeance sanglante fait près de 20 morts à Cabaret après la mort du chef de gang ‘Vladimir’
Une vague de violence a frappé le département de l’Ouest, plongeant la région dans la douleur et l’horreur. Le jeudi 11 septembre, dans l’après-midi, un groupe d’hommes lourdement armés a perpétré une tuerie dans le village de Labodrie, situé entre les communes de l’Arcahaïe et de Cabaret. Selon des sources locales, environ 20 personnes ont péri sous les balles des assaillants, qui ont également incendié de nombreuses maisons et commerces, aggravant encore la désolation.
Cette attaque brutale intervient en réaction à la mort de Vladimir, surnommé « Vlad », un chef de gang influent dans la zone de Cabaret. Ce dernier avait été tué lors d’affrontements armés avec la Police nationale d’Haïti (PNH), soutenue par des groupes d’autodéfense. Les autorités ont indiqué que « Vlad » et ses hommes préparaient une invasion de la commune de l’Arcahaïe, ce qui avait conduit à leur confrontation avec les forces de l’ordre.
Après la mort de leur chef, les membres du gang ont riposté avec une sauvagerie sans précédent. Quatre jours après l’élimination de « Vlad », ils ont lancé une offensive meurtrière à Labodrie. Des témoignages recueillis sur place décrivent une scène d’horreur : hommes, femmes et enfants ont été abattus sans distinction. « Ils ont tué tout le monde sur leur passage, puis mis le feu aux maisons », a confié un habitant qui a réussi à s’échapper.
Cette violence a provoqué un exode massif des habitants. Plusieurs centaines de familles ont fui vers des localités voisines, comme Délugé et Maleng, à la recherche de refuge face à l’insécurité grandissante qui dévaste la région.
Ce massacre souligne une fois de plus la vulnérabilité extrême des populations civiles face aux représailles des gangs armés. Ces groupes continuent d’exercer leur contrôle sur de vastes zones du pays, en dépit des efforts déployés par la PNH et des comités d’autodéfense. La région reste ainsi en proie à une insécurité croissante, plongeant ses habitants dans un climat de peur et d’incertitude.
Rédaction Kominotek NEWS
