Massacre au Wharf Jérémie : les familles des victimes confrontées à une nouvelle épreuve
Selon des sources concordantes, Wa Micanor, un chef de gang au wharf Jérémie , aurait organisé une rencontre nocturne en catimini, lundi dernier, avec ses hommes de main pour manipuler les habitants de la localité. Objectif : forcer la population à manifester en sa faveur et détourner l’attention du massacre de plus d’une centaine de personnes âgées survenu entre le 5 et le 7 décembre 2024.
D’après les informations recueillies, Wa Micanor et ses bandes criminelles chercheraient à monnayer des manifestants en leur offrant de petites enveloppes d’argent et des kits alimentaires. Ces gestes, sous couvert d’aide humanitaire, visent à acheter le silence des résidents face à des atrocités imputées directement au caïd. Les habitants seraient contraints de scander des slogans comme « Viv Wa Micanor ! Se manti y’ap fè sou Micanor ! » lors des manifestations.
Par ailleurs, les familles des victimes, déjà traumatisées, sont soumises à une nouvelle épreuve. Plusieurs d’entre elles auraient été chassées de leurs habitations, probablement pour éviter toute dénonciation ou quête de justice.
Le massacre qui s’est déroulé entre le 5 et le 7 décembre dans ce bidonville reste d’une cruauté inouïe. Plus d’une centaine de sexagénaires et septuagénaires ont été sauvagement assassinés.
Rédaction Kominotek News