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Massacre à Kenscoff : la PNH complice de l’attaque sanguinaire du groupe criminel “Viv Ansanm”

Lors d’un point de presse tenu le jeudi 30 janvier 2025, le Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé a révélé que le Conseil supérieur de la police nationale (CSPN) avait été informé à l’avance des intentions des bandits d’attaquer la commune de Kenscoff. Une déclaration qui soulève des interrogations sur les raisons pour lesquelles, malgré ces alertes, aucune mesure n’a été prise pour éviter les attaques meurtrières qui ont secoué la commune.

La question qui se pose aujourd’hui est : pourquoi aucune mesure préventive n’a été prise pour éviter ce carnage ?

Lors de sa déclaration, Fils-Aimé a précisé que les services d’intelligence de la Police nationale d’Haïti (PNH), de la Primature, du ministère de la Justice, ainsi que du ministère de l’Intérieur et des Collectivités territoriales étaient tous au courant de l’imminence de l’attaque. Si cette information était disponible, pourquoi la réponse des autorités a-t-elle été aussi lente et inefficace ? Pourquoi n’y a-t-il pas eu de mobilisation des forces de l’ordre pour stopper l’assaut des criminels avant qu’il ne soit trop tard ?

Les révélations du Premier ministre soulèvent des questions cruciales sur la passivité inquiétante de l’État face à la menace des gangs. En dépit des avertissements, la communauté de Kenscoff a été laissée sans protection, et les autorités semblent avoir réagi trop tard. Cette inaction met en lumière une série de manquements dans la gestion de la sécurité publique, et alimente le sentiment de frustration et d’abandon chez les citoyens.

Pourtant, le Premier ministre continue de proclamer l’engagement du gouvernement à lutter contre l’insécurité et à soutenir la PNH. Mais dans les faits, ces engagements se révèlent souvent vides de sens. Les promesses de sécurité se heurtent à une réalité amère, où les paroles restent sans effet et où la population continue de vivre sous la menace constante des gangs. Fils-Aimé se contente de questions sans réponse, sans proposer de mesures concrètes ni de sanctions contre le CSPN ou d’autres responsables impliqués dans cette gestion chaotique de la crise.

Les questions soulevées par cette affaire sont simples mais cruciales : pourquoi l’État ne met-il pas en œuvre des mesures drastiques pour anticiper les attaques et protéger ses citoyens ? Pourquoi, malgré l’ampleur de l’insécurité, les responsables semblent-ils plus préoccupés par les discours que par des actions tangibles ? Dans ce climat d’incertitude et d’impuissance, il devient difficile pour la population de croire aux promesses de stabilité et de paix, tant que l’inaction continue de prédominer.

Les autorités doivent comprendre qu’il est désormais urgent de passer de la parole aux actes, de l’indifférence à l’action, pour que la sécurité redevienne une priorité véritable et non un simple slogan électoral.

Rédaction Kominotek News

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