POLITIQUE

Malgré un budget de guerre, Fritz Alphonse Jean et le CPT échouent à combattre l’insécurité

Ce 7 juin marque exactement trois mois depuis que Fritz Alphonse Jean a pris ses fonctions en tant que coordinateur du Conseil présidentiel de Transition (CPT). Ancien cadre de la banque centrale, il a hérité d’un budget rectificatif, pourtant qualifié de « budget de guerre », mais sans parvenir à renouer avec l’espoir pour la population haïtienne, qui souffre depuis des années.

L’adoption de ce budget, présenté comme une solution pour renforcer la sécurité, n’a pas permis d’améliorer de manière significative le climat dans le pays. La zone métropolitaine de Port-au-Prince reste sous le contrôle de gangs armés, désignés par les États-Unis comme des organisations terroristes étrangères à plus de 80 %. Ces groupes continuent de semer la terreur, laissant la population dans l’incertitude.

Récemment, dans la soirée du vendredi 6 juin 2025, des affrontements violents ont éclaté entre les groupes armés Chen Mechan, les Talibans et 400 Mawozo, tous membres de la coalition criminelle « Viv Ansanm ». Des coups de feu ont retenti à Carrefour Marasa, Santo et Pont Tabarre, témoignant d’une situation sécuritaire toujours aussi alarmante.

Sur les cinq mois alloués à Fritz Alphonse Jean, trois sont déjà écoulés sans résultats concrets, que ce soit sur le plan sécuritaire ou humanitaire. Bien que les institutions chargées de la sécurité aient été les principales bénéficiaires de ce budget, aucun progrès notable n’a été observé sur le terrain.

Fritz Alphonse Jean semble suivre le même chemin que ses prédécesseurs, tels qu’Edgard Leblanc Fils et Leslie Voltaire, qui ont également échoué dans leurs missions. Représentant de l’accord Montana au sein du CPT, il peine à trouver la formule magique pour redonner confiance à la population haïtienne. Avec seulement deux mois restants, il pourrait être contraint de reconnaître que ses efforts, bien que louables, n’ont pas permis de changement significatif dans un pays en crise.

Le CPT, sous sa direction, risque de passer à l’histoire comme l’un des modèles de gouvernance les plus catastrophiques. Entre corruption et inefficacité, cette structure présidentielle est en train de rater ses missions principales : rétablir la sécurité publique et nationale, organiser un référendum et des élections, adopter une nouvelle constitution et redresser l’économie nationale.

 

Rédaction Kominotek NEWS

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