Depuis le 16 janvier 2025, des affrontements sanglants opposent plusieurs groupes armés en Colombie, principalement dans des zones stratégiques comme la frontière avec le Venezuela et la région sud de l’Amazonie. Ces territoires, cruciaux pour le trafic de cocaïne, sont au centre d’une lutte acharnée pour leur contrôle. Le bilan est lourd : plus de 100 morts et 20 000 personnes contraintes de fuir leur domicile, selon les autorités locales et des organisations humanitaires.
Face à l’ampleur de cette crise sécuritaire et humanitaire, le président Gustavo Petro a décrété l’état d’urgence hier, lundi 20 janvier 2025. Cette mesure vise à renforcer la mobilisation des forces de sécurité et à coordonner l’aide humanitaire pour les populations affectées par les violences.
Le gouvernement colombien, sous pression, tente de répondre à ces affrontements qui menacent d’aggraver une situation déjà complexe dans le pays, marqué par des décennies de conflits armés et par l’influence croissante des groupes criminels sur le commerce de drogue.
Malgré cette crise interne, le président Gustavo Petro est attendu en Haïti ce mercredi 22 janvier pour une visite officielle. Cette rencontre pourrait être l’occasion de discuter de nouvelles alliances diplomatiques et de renforcer la coopération entre les deux pays. Toutefois, cette visite intervient dans un contexte délicat pour le chef d’État colombien, dont la gestion de la crise nationale sera scrutée à l’échelle internationale.
Rédaction Kominotek News