Lors d’un pèlerinage vaudou au Bénin, le pasteur et ancien sénateur Andris Riché a tiré la sonnette d’alarme sur l’insécurité grandissante en Haïti. Selon lui, si des mesures concrètes ne sont pas rapidement prises pour maîtriser les gangs qui contrôlent une grande partie de la capitale et des zones environnantes, « la capitale et ses environs devront être évacués ».
Cette déclaration, faite dans un contexte de crise sécuritaire et humanitaire sans précédent, reflète l’angoisse de nombreux Haïtiens face à l’impuissance des autorités à rétablir l’ordre. Port-au-Prince est au bord de l’effondrement, et les perspectives de solutions demeurent floues.
Pour Andris Riché, la clé pour résoudre la crise pourrait résider dans un retour aux racines culturelles et spirituelles du pays. Ses propos suscitent des débats dans une société haïtienne profondément divisée, où les croyances traditionnelles cohabitent avec des influences religieuses modernes.
Dans un pays en proie à l’instabilité et aux luttes pour le pouvoir, les paroles de l’ancien sénateur soulèvent des questions cruciales : Haïti peut-elle trouver une issue à sa crise en se réappropriant son patrimoine culturel ? Ou s’agit-il d’une distraction face à une situation nécessitant des interventions urgentes et pragmatiques ?
Rédaction Kominotek News
