Les résidents de la commune de Verrettes ont organisé un mouvement de protestation le lundi 2 juin 2025, exigeant que la Police nationale haïtienne prenne des mesures fermes pour démanteler le gang « Gran grif », qui sévit dans la zone de Petite-Rivière de l’Artibonite. Pour attirer l’attention des autorités et presser les décideurs d’agir, ils ont décidé de bloquer la route principale reliant Verrettes à Mirebalais, paralysant ainsi le trafic dans cette région clé.
Cette action de protestation, bien coordonnée, reflète le mécontentement croissant des habitants face à la montée de l’insécurité liée aux activités de ce gang. Les résidents affirment que les membres de « Gran grif » terrorisent la population, commettant des actes de violence, des vols et des extorsions, semant ainsi la peur et le désarroi parmi les communautés locales.
Selon des témoignages, les habitants ont brandi des pancartes et des banderoles sur lesquelles étaient inscrits des slogans dénonçant les agissements du gang et appelant à une intervention urgente de la part des forces de l’ordre. Certains manifestants ont également pris la parole pour exprimer leur ras-le-bol et leur exaspération face à l’impunité dont bénéficient les membres de « Gran grif », malgré les nombreuses plaintes déposées auprès des autorités.
En bloquant la route de Verrettes à Mirebalais, un axe de transport essentiel pour les déplacements des biens et des personnes, les protestataires espèrent faire pression sur le gouvernement pour qu’il prenne enfin des mesures concrètes. Ils estiment que l’inaction des autorités face à la montée de la criminalité dans la région a permis au gang de renforcer son emprise sur la zone, exacerbant ainsi les souffrances de la population.
Les résidents de Verrettes et des environs ont également adressé un message clair aux responsables de la sécurité : il est temps de passer à l’action et de mettre un terme aux activités criminelles de « Gran grif ». Ils demandent une stratégie globale et durable pour rétablir la paix et la sécurité dans la région, condition indispensable pour le développement économique et social de leur communauté.
En attendant une réponse concrète de la part des autorités, les habitants ont promis de maintenir leur mobilisation et de multiplier les actions de protestation si nécessaire. Ils sont déterminés à faire entendre leur voix et à obtenir justice pour les victimes des exactions commises par le gang. Cette situation met en lumière les défis sécuritaires auxquels est confrontée Haïti, où les groupes armés continuent de semer l’instabilité dans plusieurs régions du pays.
Rédaction Kominotek NEWS