Les États-Unis classifient les coalitions armées Viv Ansanm et Gran Grif comme organisations terroristes, dévoilant des liens avec le CPT
Le 13 mai 2025, les États-Unis ont pris une mesure significative en classifiant les coalitions armées haïtiennes Viv Ansanm et Gran Grif comme organisations terroristes. Cette décision a mis en lumière des liens potentiels entre ces groupes et le Conseil Présidentiel de Transition (CPT) en Haïti, une révélation qui a suscité un large écho dans la région.
Selon des informations divulguées dans le cadre d’une enquête judiciaire, Magalie Habitant, ancienne directrice du Service National de Gestion des Ressources Stratégiques (SNGRS), a affirmé que le militant assassiné Dickson Oreste avait été envoyé par Louis Gérald Gilles, conseiller-président du CPT, pour rencontrer des membres de Viv Ansanm. Cette déclaration a été intégrée dans le dossier judiciaire en cours, alors que les groupes armés continuent de renforcer leur emprise sur la capitale haïtienne.
Actuellement, ces coalitions contrôlent plus de 85 % de Port-au-Prince, où la violence se propage sous forme de massacres et d’enlèvements en série. Cette situation alarmante a entraîné un tollé dans l’opinion publique, qui réclame des explications et des mesures fermes de la part du CPT. Les accusations portées contre ce dernier sont particulièrement graves, et si elles étaient confirmées, elles pourraient déboucher sur des conséquences juridiques majeures pour les membres du conseil.
Les États-Unis ont également adressé un avertissement clair en affirmant que l’impunité pour ceux qui soutiennent ou financent la violence est désormais révolue. Cette déclaration a accru la pression sur le CPT, déjà affaibli par la crise politique et sécuritaire qui secoue le pays. La crédibilité du conseil est maintenant plus que jamais en jeu, alors qu’il cherche à stabiliser une situation qui semble chaque jour plus ingouvernable.
Cette décision des États-Unis intervient dans un contexte où la communauté internationale se montre de plus en plus inquiète de l’escalade de la violence en Haïti et de l’implication potentielle de figures politiques dans des activités illicites. Les prochains jours seront cruciaux pour déterminer comment le CPT réagira à ces allégations et si des mesures concrètes seront prises pour rétablir l’ordre et la confiance dans un pays en proie à la chaos.
Source : Haitinews.info
Rédaction Kominotek NEWS