Le Président de l’Université de Columbia Critiqué par le Corps Professoral pour Son Manque de Fermeté Face à Trump
Le président par intérim de l’Université de Columbia, Katrina Armstrong, fait face à des critiques virulentes de la part de membres du corps professoral. Ces derniers estiment qu’elle n’a pas suffisamment résisté aux pressions exercées par le président Donald Trump, qui cherche à éradiquer l’antisémitisme sur le campus.
Le week-end dernier, Armstrong a rencontré une soixantaine de dirigeants du corps professoral. Elle a indiqué que Columbia fait l’objet d’une enquête menée par six agences fédérales, ce qui pourrait entraîner le retrait de tous les financements fédéraux octroyés à cette université de la Ligue Ivy.
Linda McMahon, secrétaire à l’Éducation, a déclaré : « Les universités doivent respecter toutes les lois fédérales en matière de non-discrimination pour bénéficier d’un financement. Columbia a failli à cette obligation envers ses étudiants juifs. » Armstrong a souligné que l’université reçoit plus d’un milliard de dollars chaque année via des financements fédéraux et que la perte potentielle de ces ressources serait particulièrement dévastatrice pour les étudiants. Elle a ajouté qu’elle partageait sans réserve l’opinion selon laquelle l’université était traitée de manière injuste.
Selon des sources, les tensions au sein du corps professoral sont vives. Les professeurs des domaines STEM (sciences, technologies, ingénierie et mathématiques) s’inquiètent des coupes budgétaires, qu’ils estiment être en partie la conséquence des tensions créées par les facultés des arts et des sciences sociales. Ces dernières, en revanche, expriment des craintes concernant les atteintes potentielles à leurs libertés civiles.
Certains membres du corps professoral reprochent à Armstrong de ne pas avoir adopté une position plus ferme face aux mesures de Trump. L’un d’eux a qualifié les actions du président de « crise la plus grave depuis la fondation de la république », regrettant que Armstrong n’ait pas rassemblé les professeurs pour émettre un communiqué unifié contre les décisions de Trump.
Bien que Columbia ait adressé une lettre à l’administration Trump acceptant d’interdire les masques pendant les manifestations non autorisées, Armstrong a affirmé qu’aucune interdiction de ce type n’existait. Lundi, un groupe d’étudiants a distribué des tracts revendiquant notamment le statut de « campus sanctuaire » pour protéger les étudiants de la détention ou de la déportation.
Armstrong a conclu en disant : « Cette situation impossible que nous traversons a mis à l’épreuve chacun d’entre nous, et moi-même de manière que je n’aurais jamais imaginée. »
Mardi, interrogée sur les conséquences potentielles si Columbia ne respectait pas les exigences fixées, McMahon a répondu : « Columbia doit se conformer aux termes que nous avons établis. Nous espérons qu’elle le fera, sans aucun signe contraire de la part d’Armstrong. »
source : Dailywire
Rédaction Kominotek News