Le parti EDE a exigé dans une lettre adressée à son ministre, Marc Antoine Berthier, qu’il ne participe plus aux réunions du Conseil des Ministres en présence des trois conseillers indexés par l’Unité de Lutte Contre la Corruption (ULCC) dans le cadre du scandale entourant la Banque Nationale de Crédit (BNC). Ces conseillers, Louis Gérald Gilles, Emmanuel Vertilaire et Smith Augustin, sont désormais sous enquête après l’ouverture des instructions par le juge d’instruction, Benjamin Felismé.
Le parti EDE souligne que « nul ne peut faire partie du Conseil Présidentiel de Transition (CPT) s’il fait actuellement l’objet d’une accusation ou d’une poursuite pénale, ou s’il a été condamné dans une juridiction. » Cette déclaration renforce la position d’EDE en tant qu’acteur politique soucieux de l’intégrité de la transition en cours.
La lettre du parti, qui cite explicitement l’article 2 du décret du 10 avril 2024, insiste sur l’importance d’écarter les membres concernés pour préserver la crédibilité du processus transitionnel. La demande de mise à l’écart de ces conseillers représente un tournant significatif dans l’affaire, illustrant les tensions au sein du gouvernement haïtien face à des accusations de corruption.
Alors que les enquêteurs continuent d’examiner les allégations entourant la BNC, l’EDE se positionne fermement pour garantir que le processus de transition ne soit pas entaché par des scandales.
Rédaction Kominotek News