Port-au-Prince, le 23 juillet 2024 – Le grand Sud d’Haïti est désormais isolé du reste du pays par voie terrestre. Autrefois, les bandits contrôlaient les routes en établissant des postes de péage illégaux pour extorquer des frais de passage aux conducteurs.Cependant, selon plusieurs chauffeurs et propriétaires de véhicules interrogés par Métronome, ce phénomène semble avoir disparu, mais la situation reste alarmante.
Les autorités haïtiennes ont récemment déclaré un état d’urgence sécuritaire, une mesure rappelant celle instaurée sous le gouvernement d’Ariel Henry. Malheureusement, cette déclaration semble avoir eu peu d’impact concret sur la réalité sur le terrain. Les actions prometteuses n’ont pas été suivies d’effets tangibles.
À Gressier, les bandits continuent leurs exactions en toute impunité . Face à cette situation, la police de Léogâne a demandé des renforts pour faire face à la violence. Cependant, selon une source policière contactée par Métronome, ces renforts se font attendre, aggravant la détérioration de la situation sécuritaire.
Les autorités se contentent de faire des déclarations publiques sans actions concrètes pour résoudre le problème. La situation dans le grand Sud est désormais critique, et les appels à une intervention urgente et efficace se multiplient. Les habitants de la région continuent de vivre dans la peur et l’incertitude, tandis que les autorités semblent incapable de restaurer l’ordre et de garantir la sécurité nécessaire à un retour à la normale.
Rédaction kominotek News
