Le Ministère du Commerce et de l’Industrie (MCI) a conclu un accord-cadre avec le Rasanbleman Madan Sara Ayiti (RAMSA) mardi 15 avril. Cet accord vise à accompagner ces commerçantes dans la structuration de leurs activités, en les aidant à sortir de l’informel et à intégrer l’économie formelle. L’objectif principal est de renforcer leur position dans l’économie et de leur offrir de meilleures opportunités pour se développer.
L’accord définit les termes d’un partenariat entre le MCI et le RAMSA. Il s’agit de faciliter l’enregistrement légal des entreprises dirigées par les Madan Sara, d’améliorer leur accès aux services de soutien aux petites et moyennes entreprises (PME), et de les encourager à respecter les réglementations nationales et internationales.
Dans le cadre de ce partenariat, les membres du RAMSA bénéficieront d’une réduction de 50 % sur les frais d’enregistrement au ministère pendant un an. En outre, des ateliers de formation et des sessions de sensibilisation seront organisés pour expliquer les avantages de la formalisation et guider les commerçantes dans les démarches administratives.
Le ministère s’engage également à faciliter l’accès des entreprises régularisées aux programmes d’incitation économique, aux marchés publics et aux crédits commerciaux. Cette initiative vise à stimuler leur croissance et à leur offrir les outils nécessaires pour réussir dans un environnement économique compétitif.
Pour Jocelyne Jean-Louis, coordinatrice nationale du RAMSA, ce partenariat représente un progrès significatif. « Ce protocole est un signal fort. Il marque le début d’une transformation profonde du secteur informel », a-t-elle déclaré. Elle exhorte les commerçantes à voir dans la formalisation non pas une contrainte, mais une opportunité de croissance et de reconnaissance.
De son côté, le ministre James Monazard a salué l’accord comme une étape clé vers l’inclusion financière des Madan Sara. Il a souligné que sans reconnaissance officielle, il est difficile pour ces entrepreneuses d’accéder aux services des institutions financières ou de la Direction générale des impôts (DGI).
Ce protocole s’inscrit dans une série d’initiatives récentes du MCI, dont un autre accord signé avec une fédération de petites et moyennes entreprises, également dans l’objectif de les formaliser. Ces efforts montrent une volonté accrue de soutenir les acteurs de l’économie informelle et de les intégrer dans le tissu économique formel.
Rédaction Kominotek NEWS