Le député Ong’ondo Were, figure politique du Kenya, abattu à Nairobi par des assaillants à moto

Le Kenya est sous le choc après l’assassinat en pleine rue du député Ong’ondo Were, survenu mercredi 30 avril 2025 à Nairobi. Le parlementaire, représentant la circonscription de Kasipul, a été tué par balles dans un acte violent qui soulève de nombreuses interrogations.

Selon les premières informations rapportées par les autorités et les médias locaux, l’incident s’est produit aux alentours de 19h30, sur la route de Ngong, près de la morgue municipale City Mortuary. Des témoins oculaires cités par la chaîne Citizen TV ont indiqué que deux individus à moto s’étaient approchés du véhicule du député. L’un des assaillants serait descendu de la moto et aurait ouvert le feu à bout portant, atteignant mortellement Ong’ondo Were.

Le président de l’Assemblée nationale kényane, Moses Wetang’ula, a confirmé la nouvelle dans un message publié sur le réseau social X (anciennement Twitter), exprimant sa « profonde tristesse » face à cet assassinat. « C’est avec un choc profond et une tristesse indicible que j’ai reçu ce soir la nouvelle dévastatrice de la mort par balles de l’honorable Ong’ondo Were », a-t-il écrit.

Ong’ondo Were était membre du Mouvement démocratique orange (ODM), dirigé par l’ancien Premier ministre Raila Odinga. Bien qu’il ait initialement soutenu l’opposition lors de l’élection présidentielle de 2022 — remportée par William Ruto — le député avait récemment noué une alliance politique avec le chef de l’État. Son ralliement à la majorité présidentielle avait marqué un tournant dans sa carrière parlementaire.

Originaire du comté de Homa Bay, une région rurale de l’ouest du pays, Ong’ondo Were représentait la circonscription de Kasipul, où il jouissait d’un fort soutien populaire.

Les autorités ont ouvert une enquête pour identifier les auteurs de cette attaque et déterminer le mobile de l’assassinat. La police n’a pas encore communiqué de détails officiels concernant les suspects ou les circonstances exactes du crime.

Rédaction Kominotek NEWS