Le Conseil Présidentiel de Transition (CPT) a vivement réagi aux accusations formulées par le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH) dans un rapport publié le 25 avril 2025. Dans une note officielle datée du mardi 29 avril, le CPT rejette en bloc les informations concernant sa gestion et les chiffres budgétaires qui y sont associés, qualifiant ces données d’« inexistantes » et d’« erronées ».
Selon le CPT, les chiffres relayés par le RNDDH n’ont aucun fondement réel. Le Conseil accuse même l’organisation de les avoir « fabriqués », dans l’intention présumée d’exacerber la crise politique que traverse actuellement le pays. Cette déclaration s’inscrit dans un climat de méfiance généralisée entre certaines institutions de la société civile et les autorités de transition.
Dans sa communication, le CPT appelle les acteurs de la vie publique à consulter les données émanant de sources officielles afin d’éviter la désinformation. À l’appui de sa réponse, le Conseil a publié un tableau comparatif démontrant que sa part dans le budget national pour l’exercice fiscal 2024-2025 s’élève à 1,7 %. Ce chiffre, selon le CPT, reste inférieur aux allocations budgétaires observées sous plusieurs administrations présidentielles précédentes.
Tout en réfutant catégoriquement les accusations, le CPT admet la possibilité que le RNDDH ait été induit en erreur par une source peu fiable. Il insiste toutefois sur la nécessité, pour les organisations impliquées dans la surveillance des institutions publiques, de vérifier soigneusement l’origine de leurs données avant de publier leurs analyses.
Cette mise au point du CPT intervient alors que la pression s’intensifie sur les autorités de transition. La gestion des ressources publiques et la transparence financière sont de plus en plus scrutées par les citoyens et les observateurs internationaux, dans un contexte où la stabilité politique du pays reste fragile.
Rédaction Kominotek NEWS