Mercredi 23 avril, une nouvelle attaque meurtrière a frappé la brigade du Canapé-Vert à Pacot, faisant plusieurs victimes parmi ses membres. Alors que des images choquantes des corps mutilés circulent sur les réseaux sociaux, le Conseil présidentiel de Transition (CPT) a exprimé son indignation et promis de rendre justice.
Pacot, 24 avril 2025 – Dans un quartier généralement considéré comme résidentiel et stratégique, des brigadiers ont été attaqués, exécutés, puis décapités. Leur tête a été exposée de manière macabre, un acte qui ressemble à un défi envers l’État. Cette violence extrême met en lumière l’escalade de la violence et l’audace croissante des groupes armés qui terrorisent la capitale haïtienne.
Dans un communiqué publié peu après 22 heures, le CPT a rendu hommage à la mémoire des victimes et exprimé sa solidarité avec leurs familles endeuillées. Le Conseil a réaffirmé sa détermination à rétablir l’ordre, mais ces déclarations semblent insuffisantes face à l’ampleur du chaos qui règne. Sur le terrain, la population assiste impuissante à l’implantation progressive du règne des gangs.
Malgré les récentes annonces concernant le renforcement des dispositifs de sécurité – acquisition de matériel, livraison de véhicules, réception de drones – les résultats escomptés tardent à se concrétiser. Depuis deux semaines, les efforts affichés contrastent cruellement avec la réalité : la violence s’intensifie, et les attaques contre les forces de l’ordre deviennent de plus en plus brutales.
Alors que la communauté internationale promet son soutien et que les responsables gouvernementaux multiplient les déplacements, les négociations et les discours dans des conférences, les gangs continuent de consolider leur contrôle sanglant sur le territoire haïtien. La situation reste donc particulièrement préoccupante, avec un sentiment d’impunité grandissant parmi les groupes armés.
Source : VIB
Rédaction Kominotek NEWS
