Le Brésil fait face à une crise environnementale majeure, de violents incendies continuent de ravager le sud-est du pays. L’état d’urgence a été déclaré dans 45 villes de l’État de São Paulo, où les flammes menacent les populations et détruisent de vastes étendues de terres agricoles.
La ville de Ribeirão Preto, située à environ 300 kilomètres au nord de São Paulo, est l’une des villes touchées. Avec ses 700 000 habitants, cette ville agricole importante se retrouve sous une épaisse fumée, forçant de nombreux résidents à quitter leur domicile pour échapper aux flammes qui progressent rapidement. Des vidéos circulant sur les réseaux sociaux montrent la ville enveloppée de fumée, plongeant la région dans une atmosphère apocalyptique.
La ministre de l’Environnement, Marina Silva, a affirmé que le Brésil était « en guerre contre les incendies et la criminalité ». Lors d’une réunion de crise avec le président Luiz Inácio Lula da Silva, il a été annoncé que la police fédérale avait ouvert des enquêtes pour déterminer les causes de ces feux de brousse, qui pourraient être d’origine criminelle. Deux personnes soupçonnées d’avoir déclenché des incendies ont déjà été arrêtées, selon les autorités.
Les conséquences des incendies sont dramatiques. Deux ouvriers d’une usine ont perdu la vie en luttant contre un incendie à Urupês, une commune située au nord de l’État de São Paulo. De plus, des vols ont été annulés, des routes coupées, et des fermes ont vu leurs récoltes et leur bétail décimés. Une quarantaine de bovins ont été retrouvés carbonisés dans une ferme de Santo Antônio do Aracanguá, selon les autorités locales.
Le gouverneur de São Paulo, Tarcísio de Freitas, a annoncé que 10 millions de reais (environ 1,63 million d’euros) seraient débloqués pour soutenir les agriculteurs qui ont subi d’importantes pertes matérielles.
Alors que les autorités luttent pour contenir les flammes, la population attend avec impatience des mesures concrètes pour mettre fin à cette catastrophe environnementale qui continue de ravager la région.
Rédaction Kominotek News
