L’armée kényane à genoux : Haïti préoccupée par l’avenir de la mission multinationale
Une tragédie a frappé le Kenya ce jeudi avec le crash d’un hélicoptère dans l’ouest du pays, entraînant la perte du chef des armées kényanes, Francis Omondi Ogolla, ainsi que neuf autres hauts responsables militaires, selon les déclarations du président William Ruto.
L’accident s’est produitdans la région de Sindar, située dans le comté d’Elgeyo Marakwet. « Je suis profondément attristé d’annoncer le décès du général Francis Omondi Ogolla », a déclaré le président Ruto, ajoutant que neuf autres passagers de l’hélicoptère ont également perdu la vie, tandis que deux survivants ont été recensés.
L’hélicoptère, qui était en mission de sécurité dans une zone sensible, a pris feu après s’être écrasé, emportant avec lui plus de dix commandants de haut rang, dont le général Ogolla. Selon un officier supérieur de la police kényane, ces responsables militaires étaient déployés dans la région en réponse à la menace posée par des bandes de bandits.
Face à cette tragédie, le président William Ruto a convoqué en urgence une réunion du Conseil de sécurité nationale à State House, le palais présidentiel de Nairobi. Cette réunion regroupera les principaux responsables des corps et agences en charge de la sécurité du pays, afin de prendre les mesures appropriées suite à cet événement tragique.
Le général Francis Omondi Ogolla, âgé de 61 ans, avait été nommé à la tête des armées kényanes il y a moins d’un an, le 29 avril 2023, par le président Ruto. Sa carrière militaire, débutée en avril 1984, l’avait conduit à travers diverses formations, notamment à l’École militaire de Paris et au National Defence College of Kenya, avant d’occuper ce poste de haute responsabilité.
Cette tragédie endeuille le Kenya et plonge le pays dans le deuil, rappelant le sacrifice et l’engagement des hommes et femmes qui servent leur nation au péril de leur vie. Cependant, au-delà des frontières kényanes, les Haïtiens observent avec inquiétude les répercussions de cet événement sur la mission multinationale de sécurité en Haïti. Face à cette perte tragique, une interrogation cruciale émerge quant à l’avenir de cette mission et à sa capacité à assurer la sécurité dans le pays insulaire.
Rédaction Kominotek News
