La suspension des visas étudiants par l’administration Trump vise spécifiquement Harvard
L’administration Trump a récemment pris une décision marquante en suspendant temporairement l’octroi de visas aux étudiants étrangers, dans le cadre d’une série de mesures ciblant spécifiquement l’Université Harvard. Cette annonce a été faite par le secrétaire d’État Marco Rubio, qui a expliqué que cette suspension s’inscrit dans une offensive plus large contre l’une des universités les plus prestigieuses au monde.
Selon des sources diplomatiques, les ambassades américaines ont reçu pour instruction de ne plus accorder de rendez-vous préalables pour les demandes de nouveaux visas étudiants, dans l’attente de directives supplémentaires. Le Département d’État a justifié cette mesure en invoquant des préoccupations en matière de sécurité nationale, bien que les détails précis de ces préoccupations restent flous.
Par ailleurs, des rapports émanant de France 24 révèlent que cette suspension fait partie d’une stratégie plus vaste pour limiter l’accès à Harvard aux étudiants internationaux. L’administration Trump serait en train d’envisager la résiliation de tous les contrats en cours avec cette université, malgré son statut de renommée mondiale et son impressionnant pedigree académique, qui comprend pas moins de 162 lauréats du prix Nobel.
En outre, les autorités américaines ont intensifié leur surveillance des étudiants étrangers, en portant une attention particulière à leurs activités sur les réseaux sociaux. Cette mesure semble cibler spécifiquement ceux qui ont participé à des manifestations pro-palestiniennes. Plusieurs étudiants ont déjà vu leurs visas annulés, et certains ont même été arrêtés, selon des sources proches du dossier.
Cette décision a suscité un tollé dans le milieu universitaire et diplomatique, avec de nombreuses voix s’élevant pour dénoncer ce qu’elles considèrent comme une atteinte à la liberté académique et à la coopération internationale. L’impact de cette mesure sur l’image des États-Unis en tant que destination universitaire de premier plan reste à mesurer, mais il est clair qu’elle marque un tournant dans la politique d’immigration du pays sous l’administration Trump.
Rédaction Kominotek NEWS
