Le style de gouvernement de Donald Trump est souvent décrit comme ressemblant plus à un scénario de téléréalité qu’à une administration traditionnelle. Selon un journal, plusieurs parallèles peuvent être établis pour expliquer la logique suivie par le président américain.
L’un des aspects les plus frappants de cette comparaison est la recherche constante de conflits et de discorde. Dans les émissions de téléréalité, le conflit est un élément clé pour maintenir l’attention du public. Sans conflit, l’intérêt des spectateurs diminuerait rapidement. Trump, en tant que « personnage principal », semble utiliser cette stratégie pour capter l’attention. En créant des situations conflictuelles, il parvient à maintenir l’engagement de son public, en jouant sur les émotions fortes.
Le journal souligne que les émotions les plus efficaces pour susciter l’engagement sont la colère et la haine, souvent déclenchées par la peur. Si une menace réelle n’existe pas, Trump n’hésite pas à en inventer une. Il est essentiel pour lui de contrôler un récit basé sur la peur, en créant un sentiment de danger imminent. Cela permet de susciter la colère et de rallier les gens à son discours, même si celui-ci repose sur des « illusions » plutôt que sur des faits concrets.
Cependant, le journal rappelle que certaines représentations véhiculées par Trump sont loin de la réalité. Par exemple, les immigrants ne sont pas les criminels, violeurs ou meurtriers qu’on décrit souvent. Des études menées par Jacob Stowell, professeur de criminologie et de justice pénale à l’Université Northeastern, montrent que les immigrants sans papiers commettent en réalité moins de crimes que les citoyens américains nés aux États-Unis. Ces résultats remettent en question les discours alarmistes qui associent immigration et criminalité.
En conclusion, la présidence de Donald Trump, avec son style spectaculaire et conflictuel, ressemble effectivement à un scénario de téléréalité. Cependant, il est important de ne pas confondre fiction et réalité, en particulier lorsque des questions sensibles comme l’immigration sont en jeu.
Rédaction Kominotek NEWS
