Le directeur exécutif du Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH), Pierre Espérance, a lancé un avertissement fort aux gangs en Haïti, déclarant que leurs jours sont comptés s’ils ne se rendent pas à la police. Lors d’une déclaration faite le 21 août 2024, il a assuré que les nouveaux véhicules blindés qui arriveront bientôt dans le pays apporteront un changement dans la lutte contre la criminalité.
« Je pense que les bandits ont atteint leur limite, ils vont mourir. S’ils ne remettent pas les armes et ne se rendent pas à la police, ils vont mourir. Parce que d’ici ce week-end ou au début de la semaine prochaine, en moins de huit jours, la Police Nationale d’Haïti (PNH) va recevoir plus d’une vingtaine de blindés », a affirmé Pierre Espérance avec une grande conviction.
Les précédentes acquisitions de véhicules blindés par la PNH n’ayant pas toujours répondu aux attentes, Espérance a tenu à préciser que les nouveaux équipements seraient bien supérieurs aux précédents. Cette précision semble répondre à la frustration des policiers haïtiens, souvent déçus par l’inefficacité des blindés reçus par le passé.
Pierre Espérance ne cache pas son optimisme quant à l’impact que ces blindés auront sur le terrain. Ces véhicules, plus résistants et mieux équipés, pourraient enfin permettre à la PNH de prendre le dessus sur les groupes armés qui terrorisent le pays. De plus, il a souligné que la force multinationale dirigée par le Kenya, déployée pour appuyer la PNH dans la lutte antigang, recevra également de nouveaux équipements.
Espérance, pour sa part, se montre rassurant, affirmant que les bandits n’auront d’autre choix que de se rendre ou de faire face à une mort certaine. Pierre Espérance témoigne une plus grande confiance dans la capacité des policiers haïtiens que dans celle des soldats kenyans.
Rédaction Kominotek News
