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La Cour suprême américaine défend le droit à l’avortement

La Cour suprême des États-Unis a pris une décision unanime en rejetant une tentative visant à restreindre l’accès à la pilule abortive mifépristone. Cette décision survient deux ans après l’annulation par la Cour de la garantie nationale d’avortement et a été saluée par les militants pro-choix. Les juges ont estimé que les plaignants, un groupe de médecins et d’activistes anti-avortement, n’avaient pas le droit légal de poursuivre en justice. Cependant, la Cour a laissé la porte ouverte à d’autres tentatives de limiter la disponibilité du médicament.

La mifépristone est l’un des deux médicaments utilisés dans un avortement médicamenteux, qui est désormais la méthode la plus courante pour mettre fin aux grossesses aux États-Unis. Le groupe de plaignants, connu sous le nom d’Alliance pour la médecine hippocratique, avait plaidé pour le retrait de l’approbation du médicament par la Food and Drug Administration (FDA) américaine.

Pendant les plaidoiries en mars, plusieurs des neuf juges de la Cour ont semblé sceptiques quant à l’argument selon lequel les plaignants auraient subi un préjudice du fait de la disponibilité de la mifépristone, nécessaire pour avoir un recours en justice. Le juge Brett Kavanaugh, écrivant pour la Cour, a souligné que les plaignants n’avaient pas démontré de préjudice réel et que leur volonté de restreindre l’accès à un médicament ne leur donnait pas le droit de poursuivre en justice.

La décision de la Cour suprême n’affecte pas les lois restrictives sur l’avortement adoptées par certains États, mais elle maintient l’accès aux pilules abortives. Les militants pro-choix ont salué cette décision mais ont averti que la lutte pour la liberté reproductive se poursuivait.

Rédaction Kominotek News

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