Port-au-Prince, 11 novembre 2024 –En dépit d’une journée marquée par l’absence de barricades, la capitale haïtienne reste sous l’influence de tensions qui paralysent la vie quotidienne. Les rues de Port-au-Prince sont désertées, avec une circulation quasiment inexistante dans plusieurs zones clés, tandis que les écoles restent fermées, laissant les quartiers silencieux.
Les écoles de la capitale sont fermées, et aucune activité scolaire n’a été remarquée dans les rues. Cette fermeture a un impact majeur sur les familles, déjà confrontées aux difficultés économiques et aux enjeux sécuritaires. Les enfants ne sont pas visibles dans les quartiers, les parents préférant les garder à la maison.
Dans les quartiers de Croix-des-Bouquets, Santo, Bon Repos, Lilavois et la Plaine du Cul-de-Sac, les rues sont pratiquement désertes, sans circulation ni transports en commun. Le Carrefour Aéroport, un point névralgique de la capitale, est particulièrement calme, sans aucun transport disponible.
Des zones comme Nazon et Lalue connaissent une circulation timide, tandis que d’autres secteurs comme Pétion-Ville, Delmas 95, 31, 33 et la route des Frères voient des activités limitées. Les transports en commun sont présents, mais en nombre restreint, rendant les déplacements difficiles pour ceux qui tentent de vaquer à leurs occupations.
Ce matin, des tirs nourris ont été entendus dans des zones sensibles telles que Vivi Mitchell, Tabarre, et Clercine. Ces tirs ont exacerbé l’inquiétude des résidents, déjà stressés par la situation de sécurité.
En résumé, la capitale fait face à une journée marquée par une activité réduite et des tensions persistantes. La circulation dans certaines zones reste limitée, les écoles sont fermées, et la population reste vigilante, surtout en raison des tirs signalés dans plusieurs quartiers.
Rédaction Kominotek News