Au moins quatre membres de la brigade de vigilance de Canapé-Vert ont été tués et plusieurs autres blessés lors d’un affrontement survenu le mercredi 23 avril 2025 dans la zone de Pacot, à Port-au-Prince. Cette attaque meurtrière a été menée par des individus armés affiliés au gang « Viv Ansanm », un groupe criminel actif qui cherche à étendre son influence sur plusieurs quartiers de la capitale haïtienne.
Face à l’intensification des incursions de ce gang dans la région, les membres de la brigade de Canapé-Vert, soutenus par des unités de la Police nationale d’Haïti, s’étaient mobilisés pour repousser les assaillants. L’intervention s’est heurtée à une violente résistance de la part des bandits lourdement armés. Le chef de la brigade, connu sous le nom de Samuel, a survécu à l’attaque, mais a perdu l’un de ses principaux lieutenants dans l’affrontement. L’identité des autres victimes n’a pas encore été rendue publique.
Les autorités n’ont pas encore communiqué de bilan officiel des victimes ni fourni de détails supplémentaires sur les circonstances exactes de l’opération. Toutefois, des témoignages recueillis sur place confirment l’extrême violence des échanges de tirs qui ont semé la panique au sein de la population locale. Les habitants du quartier de Pacot restent sur le qui-vive, alors que les menaces des groupes armés continuent de planer sur plusieurs zones de la capitale.
Malgré les pertes subies, les membres de la brigade de vigilance de Canapé-Vert réaffirment leur détermination à défendre leur communauté contre les assauts répétés du gang « Viv Ansanm ». Des opérations sont en cours pour tenter de reprendre le contrôle de la zone et contenir l’expansion des groupes criminels.
L’attaque meurtrière à Pacot met en lumière l’ampleur de la crise sécuritaire à Port-au-Prince, où l’État peine à reprendre le contrôle de territoires aux mains de groupes armés. La situation reste volatile, et la population civile paie un lourd tribut dans ce climat de violence généralisée. Les initiatives locales de résistance, bien qu’actives, soulignent l’urgence d’un renforcement de la réponse sécuritaire au niveau national.
Rédaction Kominotek NEWS