Un rebondissement inattendu vient clore l’affaire Balthazar Engonga, qui avait plongé la Guinée équatoriale dans un tumulte médiatique en ce mois de novembre. La Cour suprême du pays a innocenté M. Engonga, mettant fin à une série d’accusations liées à la diffusion en ligne de plus de 400 vidéos à caractère sexuel.
Placé en détention préventive suite à l’éclatement du scandale, Balthazar Engonga faisait face à des accusations de mœurs qui avaient alimenté un débat public intense. Cependant, les investigations menées par la justice ont révélé que toutes les femmes apparaissant dans les vidéos étaient majeures et avaient consenti aux relations avec l’accusé. De plus, les examens médicaux n’ont montré aucune transmission de maladies sexuellement transmissibles de la part de M. Engonga, écartant ainsi d’autres préoccupations soulevées lors de l’affaire. Ces éléments-clés ont conduit à un verdict d’acquittement.
Malgré cette décision, l’impact personnel et social reste lourd pour Balthazar Engonga. Lors d’une déclaration publique, il a exprimé son intention de poursuivre en justice les auteurs de la diffusion des vidéos. « Ma vie privée a été violée, et ma réputation, salie injustement », a-t-il affirmé. Ce scandale a notamment affecté ses relations avec sa femme, sa famille, et l’opinion publique, soulignant les conséquences d’un tel étalage médiatique.
L’affaire soulève des questions cruciales sur la protection de la vie privée et l’utilisation abusive des contenus numériques dans une société en pleine transition technologique. En attendant, Balthazar Engonga s’attèle à reconstruire sa vie après ce passage tumultueux, tout en promettant de se battre pour obtenir réparation face à ceux qu’il accuse d’avoir détruit son image.
Rédaction Kominotek News