Le dimanche 8 juin 2025, la ville de Mirebalais a été secouée par un acte de violence qui a semé la désolation parmi sa population. Un groupe d’hommes armés jusqu’aux dents a mis le feu au marché public de la commune, surnommé « marché neuf », réduisant ainsi en cendres un lieu économique vital pour la région. Cette attaque, perpétrée en pleine journée, a provoqué un choc énorme, laissant les habitants dans un état de sidération face à l’ampleur des dégâts.
Selon des témoins oculaires, les assaillants ont agi avec une impunité totale, sans que les forces de l’ordre ne viennent les arrêter. Le feu, une fois allumé, s’est propagé à une vitesse alarmante, engloutissant les étals et les marchandises. Les pertes matérielles sont estimées à plusieurs millions de dollars, un véritable coup dur pour les commerçants locaux qui y ont perdu leur moyen de subsistance. La fumée noire, visible à des kilomètres à la ronde, a servi de triste témoignage à la violence de l’attaque.
Parmi les voix qui se sont élevées pour dénoncer ce drame, celle de l’ancien député Abel Descolines a particulièrement retenti. Originaire du Plateau Central, il a vivement condamné cet acte qu’il a qualifié de « tragédie nationale ». « Plus de six millions de dollars ont été réduits à néant », a-t-il déclaré avec émotion, en appelant les autorités à prendre leurs responsabilités et à agir sans délai pour éviter que de tels événements ne se reproduisent.
Cette attaque intervient dans un contexte sécuritaire particulièrement tendu. Récemment, un nouveau directeur départemental de la police avait été nommé, avec pour mission de renforcer la sécurité dans la région. Pour de nombreux observateurs, cet incendie criminel constitue déjà un test de l’efficacité des mesures récemment mises en place. La question qui se pose maintenant est : quels moyens vont être déployés pour endiguer cette spirale de violence ?
Face à ce désastre, les commerçants touchés réclament non seulement justice, mais aussi une indemnisation pour les pertes subies. Cependant, c’est l’ensemble de la population de Mirebalais qui se tourne vers les autorités nationales, exigeant des réponses concrètes. Combien de temps faudra-t-il encore attendre pour que la sécurité devienne une réalité tangible dans cette ville aujourd’hui à bout de souffle ? La patience des habitants est mise à rude épreuve, et les appels à l’action ne tarderont pas à se transformer en manifestations de colère si les promesses ne se concrétisent pas rapidement.
Rédaction Kominotek NEWS